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IAN, 27 ans, est un jeune ambassadeur de la Fondation pour l’aide à l’enfance du Canada, et un ancien jeune pris en charge. Il a bénéficié de bourses d’études et de subventions, ainsi que du soutien du Friends and Loved Ones Fund ainsi que d’une aide à la pré-embauche. Il a participé au programme Career Launch de RBC, a reçu le soutien du programme national de transformation de la Banque HSBC Canada et travaille maintenant à temps plein comme sous-traitant pour CAA. Entré en foyer d’accueil à l’âge de 14 ans en raison de mauvais traitements subis à la maison, IAN a évité une vie de criminalité et, avec le soutien de la Fondation et d’autres personnes importantes dans sa vie, a créé sa propre réussite et envisage un avenir où il pourra progresser dans sa carrière et utiliser ses connaissances et son expérience pour faire ce qui le rend le plus heureux : aider les autres.
*Les opinions et les points de vue exprimés dans cet article sont ceux du jeune en question et ne reflètent pas nécessairement l’opinion ou la position officielle de la Fondation pour l’aide à l’enfance du Canada.
“Sans le soutien de la Fondation, ma vie aurait pu prendre une direction très sombre.”
« J’ai été pris en charge en raison de violences verbales et physiques à la maison, et parce que j’ai grandi dans la pauvreté. Le peu ou l’absence de surveillance m’a amené à fréquenter des gangs et à prendre de la drogue, et j’ai fini en prison, puis en famille d’accueil à l’âge de 14 ans. Cette expérience de placement a changé ma vie de manière positive. Sans cette expérience, j’aurais probablement sombré dans la délinquance. »
« Le plus grand défi que j’ai eu à relever lorsque j’ai été pris en charge a été l’éloignement de ma maison et de mes amis. Cela a pris du temps, mais j’ai fini par comprendre que c’est le présent qui compte vraiment. En étant pris en charge, il était difficile de ne pas avoir de problèmes et de demeurer loin de mes anciens liens en ville. C’était également difficile d’être loin de ma famille pendant la majeure partie de mon adolescence. Je crois que la distance a laissé un vide dans la relation entre mes parents et moi, et c’est quelque chose que je ne pourrai jamais reconstruire avec mon défunt père. »
« Lorsque le jour où je devais quitter le système approchait, de nombreuses inquiétudes ont commencé à se faire sentir, comme : Aurai-je un endroit où vivre ? Même si je vivais avec un ami, combien de temps pourrais-je y demeurer ? Je m’inquiétais aussi de ne plus jamais voir ou parler à mon frère jumeau après qu’il ait décidé d’emménager dans une nouvelle maison avec une autre famille. Cela fait plus d’un an que je n’ai plus de nouvelles de lui. Il n’a pas été facile de sortir de l’assistance publique. »
‘L’un des plus grands obstacles pour les jeunes pris en charge est d’accéder aux soutiens qui leur sont offerts et de savoir quels soutiens existent. Sans soutien, il est beaucoup plus difficile de surmonter les obstacles auxquels les jeunes à risque sont confrontés dans le monde d’aujourd’hui. Je veux utiliser mes expériences pour expliquer à d’autres jeunes les différentes façons dont la Fondation pour l’aide à l’enfance du Canada est là pour les aider et comment ils peuvent tirer parti de ces soutiens pour créer une base durable sur laquelle ils pourront s’appuyer. »
« Au fil des ans, la Fondation m’a soutenu grâce à des subventions, des bourses d’études, le Friends and Loved Ones Fund, des conseils et une aide à la recherche d’emploi. Ce financement m’a permis de rendre visite à mon parent adoptif pendant les vacances et de terminer mon diplôme en commerce et en ressources humaines au Sheridan College. J’ai également obtenu un emploi à temps plein dans le cadre du programme RBC Career Launch après y avoir été référé par la Fondation. J’ai pris confiance en moi en tant que professionnel des affaires, mentor de mes pairs et ambassadeur des jeunes. «
« Présentement, je travaille en tant que sous-traitant pour CAA. En septembre 2018, j’ai été nommé lauréat du prix RBC Q3 Spotlight au centre-ville, ainsi que champion de l’engagement communautaire de ma succursale et des services bancaires en ligne. »
« Je suis un bénévole actif au sein de plusieurs organisations. Je suis un jeune mentor pour le Peer Project et un jeune ambassadeur de la Fondation pour l’aide à l’enfance du Canada. Je fais aussi du bénévolat, seul ou avec des collègues, lors de nombreux événements liés à la Fondation, aux refuges pour sans-abris et à d’autres programmes comme la popote roulante. »
« À l’avenir, j’espère devenir parent d’accueil, faire progresser ma carrière et continuer à faire une grande différence en encourageant les dons des entreprises en tant que jeune ambassadeur de la Fondation pour l’aide à l’enfance du Canada. »
« À travers tout ça, j’ai appris qu’il est possible d’avoir plus d’une famille. Mon parent d’accueil et toute sa famille me traitent comme un petit frère, même 12 ans après le premier jour où mon frère et moi y avons emménagé. J’ai aussi des amis dont la famille m’a accueilli à 18 ans et m’a traité comme un fils, et le fait encore aujourd’hui. Je sais aussi qu’il est possible de perdre sa famille, même si elle ne se trouve qu’à quelques kilomètres. J’ai l’impression que celui qui est censé être le plus proche de moi, mon frère jumeau, est le plus éloigné. »
« De nombreux facteurs m’ont aidé à me rendre là où je suis aujourd’hui, notamment le soutien des médecins qui m’ont aidé pour ma santé mentale, la Fondation pour l’aide à l’enfance du Canada, RBC, mes parents d’accueil, ma famille et ma propre volonté de réussir. Sans le soutien de la Fondation, ma vie aurait pu prendre une direction très sombre. »
« Je suis éternellement reconnaissant de la générosité et de la gentillesse des donateurs de la Fondation. Je peux maintenant vivre une vie réussie et significative, avec la possibilité de redonner aux autres. Je crois de tout cœur que c’est un résultat direct des opportunités qui m’ont été présentées par la Fondation pour l’aide à l’enfance du Canada. »
